Dangers écologiques

Enjeux écologiques

Les dégâts sur l'environnement

Les barrages, malgré leurs avantages évidents, posent malgré tout de nombreux problèmes au niveau écologique, aussi bien sur le plan de l'environnement que sur celui de la biodiversité.

 

Tout d'abord, les barrages dégagent des gaz à effets de serre, en quantité non négligeable. En effet, lorsque l'eau stagne dans un réservoir, il y a de la végétation qui se décompose, et cette décomposition serait produit notamment du méthane et un gaz appelé protoxyde d'azote. Ces deux gaz ont un effet de serre bien plus puissant que le CO², respectivement 25 et 300 fois plus puissant. Les barrages tropicaux sont particulièrement concernés, car un climat chaud et humide est favorable à la décomposition de la végétation ennoyée. Les experts ne sont pas d'accord par rapport aux chiffres de ces émissions de gaz, mais d'après l'association Rivières Internationales, les barrages seraient responsables de près de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. 

 

Ensuite, ils sont responsables d'une suppression totale des crues, alors qu'elles permettent de rajeunir les végétations de la rivière, d'éviter l'envasement du fleuve et de réguler le cycle de vie de la faune et de la flore. Les variations de régime du cours d'eau peuvent avoir un impact négatif sur le nombre et la diversité des espèces, qui ne sauraient s'adapter à ces changements.

 

 

 

Ensuite, la retenue provoque une accumulation progressive des limons (une formation sédimentaire) en amont, ce qui provoque un phénomène d'euthropisation

 

L'impact sur la biodiversité

 

Le barrage des Trois Gorges

Le barrage des Trois Gorges en Chine, plus grand barrage du monde alarme : tout d'abord, le fait de stocker l'eau en amont du barrage assèche les régions situées en aval du réservoir, ce qui est donc un énorme problème pour les habitants (la majorité de la population se situant en aval de l'édifice car 1,4 millions de personnes ont dû être délogée pour la construction de l'incroyable lac de retenue) qui ont besoin de l'eau pour l'irrigation de leur cultures car ce sont des régions principalement agricoles. La baisse du niveau des eaux en aval du barrage, dont dépendent des populations entières pour l'agriculture, est particulièrement pointée du doigt lors des sécheresses. Ainsi, près de 1 400 réservoirs dans la province du Hubei ont été asséchés, affectant l'approvisionnement en eau potable de plus de 300 000 personnes. Les provinces en aval du barrage des Trois Gorges connaissent la pire pénurie d'eau depuis des décades. Le lac Dong Ting de la province de Hubei (deuxième lac le plus large de Chine), est à son plus bas niveau jamais reporté depuis plus de 60 ans. De plus, au printemps, suite à la pire sécheresse dans le centre de la Chine, certains lacs naturels en aval des Trois Gorges étaient à sec. En Octobre, mois où l'activité de pêche est la plus intense, il n'y avait pas de poissons dans la rivière. 1,5 millions de personnes vivant dans les zones les moins élevés souffrent de la sécheresse, qui met leur vie en danger. Les perturbations du système hydrologique du Yang Tsé n'augurent rien de bon pour les millions de gens qui vivent de la pêche, de l'agriculture, et du commerce. Quant à la qualité de l'eau, elle s'est dégradée avec le ralentissement du débit du fleuve et les alluvions causées par celui-ci. Le bassin de retenue a englouti une zone fertile très importante et bon nombre de terres arables, où sont cultivés de nombreux produits agricoles. En aval, le ralentissement des courants fluviaux provoque l'appauvrissement du couvert végétal, entrainant ainsi l'érosion graduelle du sol. Les terres ne sont plus fertilisées par les sédiments en suspension dans l'eau car il y absence d'inondations à cause de la régulation de celles-ci par le barrage. Donc, les agriculteurs doivent faire appel à des engrais chimiques pour cultiver leurs terres; les engrais qui n'étaient pas utilisés au paravent dans la région, se déversent dans le fleuve par ruissellement. Le niveau de pollution du fleuve Yang Tsé augmente progressivement : déjà, les niveaux de phosphore et d'azote relevés sont 2 à 3 fois supérieurs aux normes. Les conséquences sont véritablement néfastes sur l'environnement. Le risque que le réservoir se transforme en dépotoir est très grand : la proximité de villes importantes près du réservoir constitue un problème, par exemple, la ville de Chong Qing, qui se trouve au-dessus du réservoir, déverse d'énormes quantités de produits nocifs tels que les hydrocarbures, et du mercure, ce qui s'avère catastrophique pour l'environnement. Par ailleurs, la mise en eau du réservoir a pour conséquence l'engloutissement de près de 1300 mines de charbon, 300 000 mètres carré de latrines rurales, des tonnes de détritus de tout genre, car il y avait sur le territoire, 178 décharges d'ordures, plus de 41 000 tombes, certaines datant de la guerre entre la Chine entre le Japon ( 1937-1945) sont contaminées par le bacille de charbon, un micro organisme extrêmement toxique et dangereux pur les êtres vivants. Comme l'eau du réservoir est plutôt calme, ces substances s'y entassent dans le fond. Des espèces du fleuve Yang-Tse, notamment le dauphin ont été officiellement déclarées éteintes en raison de la pollution et des algues qui s'accumulent du fait du barrage, au lieu d'être drainées par le fleuve. Le dauphin du Yang Tsé a dû faire face à des eaux beaucoup moins profondes en aval du barrage, et en amont, le risque de se faire gravement blesser et même tuer par des hélices de bateau, est devenu important car le projet a aussi prévu l'augmentation de la navigation.

 

Le Barrage d'Assouan

Le Haut barrage d'Assouan en Egypte construit en 1970 et considéré comme l'un des plus grands du monde en raison de sa capacité de retenue d'eau phénoménale de 169 milliards de mètres cubes d'eau. Comme la plupart des grands barrages du monde celui d'Assouan pose un nombre important de problèmes écologiques. Tout d'abord, le nil connu pour ses crues et son limon permettant de fertiliser les terres autour du fleuve ne connait plus à cause du barrage les crues annuelles faisant sa réputation et les terres avoisinantes ne sont plus fertilisés par le limon car celui-ci est retenu dans le réservoir du barrage et a fait perdre une grande productivité aux champs égyptiens. Le manque d'engrais naturel est ainsi compensé par les agriculteurs par des engrais chimiques très dangereux pour la faune et la flore locale qui souffrent donc de la construction de ce barrage.Le delta du Nil est lui aussi endommagé par le Haut barrage d'Assouan qui, en modifiant l'apport en limon et en sédiments modifie de même la géologie et l'écosystème du delta et, plus grave, l'ouverture de ce barrage a eu pour conséquence étonnante de bouleverser la faune et la flore de la mer méditerrannée. En effet depuis l'ouverture du canal de Suez, la mer rouge et la mer méditérannée communiquent et le Nil servait de contrepoid à cette circulation de la mer Rouge vers la mer Méditerranée car des espèces passaient d'une mer à l'autre et pouvaien,t en passant par le Nil, rééquilibrer l'écosystème méditerrannéen. Or depuis l'ouverture du barrage d'Assouan ces espèces ne peuvent plus retourner dans l'autre sens et restent dans la méditerrannée provoquant des problèmes avec la faune et la flore locale. Ces migrations invasives dites lessepsienne s'accentuent car comme le limon n'arrive plus en méditerranée les conditions de vie dans la mer Méditerranée se rapproche des conditions de vies dans la mer Rouge et ainsi accélérent encore l'arrivée d'espèces en provenance de la mer Rouge. 

pour la faune et la flore locale qui souffrent donc de la construction de ce barrage.Le delta du Nil est lui aussi endommagé par le Haut barrage d'Assouan qui, en modifiant l'apport en limon et en sédiments modifie de même la géologie et l'écosystème du delta et, plus grave, l'ouverture de ce barrage a eu pour conséquence étonnante de bouleverser la faune et la flore de la mer méditerrannée. En effet depuis l'ouverture du canal de Suez, la mer rouge et la mer méditérannée communiquent et le Nil servait de contrepoid à cette circulation de la mer Rouge vers la mer Méditerranée car des espèces passaient d'une mer à l'autre et pouvaien,t en passant par le Nil, rééquilibrer l'écosystème méditerrannéen. Or depuis l'ouverture du barrage d'Assouan ces espèces ne peuvent plus retourner dans l'autre sens et restent dans la méditerrannée provoquant des problèmes avec la faune et la flore locale. Ces migrations invasives dites lessepsienne s'accentuent car comme le limon n'arrive plus en méditerranée les conditions de vie dans la mer Méditerranée se rapproche des conditions de vies dans la mer Rouge et ainsi accélérent encore l'arrivée d'espèces en provenance de la mer Rouge.


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